Visite de l’école de chiens guides de Vincennes

(actualisé le )

Dans le cadre de notre projet d’année solidaire, nous sommes allés à la rencontre de nos partenaires pour comprendre un peu mieux les enjeux de l’éducation des chiens-guides avant de pouvoir exercer leur "métier"...

Dans l’école de chiens-guides, il y avait une bonne ambiance et les chiens se sont vite habitués à nous. J’ai ressenti la joie de vivre et la gentillesse des chiens. J’ai appris que les chiens-guides rendaient beaucoup de gens heureux (Wendy) D’habitude, j’ai peur des chiens, mais ceux-là sont tellement mignons que ça m’a presque enlevé cette peur (Alyia)
J’ai vu plein de choses incroyables et une race de chiens que je ne connaissais pas : le Berger blanc suisse. Il ressemble à un loup d’hiver blanc. (Shaïna)
Il existe plusieurs races de chiens-guides : le Golden, le Labrador... (Marine) J’ai appris que « Â l’ancêtre  » du caniche pouvait être un chien-guide. (Chiara)
Nous avons vu des petits chiots, des chiens-guides en cours d’éducation et même un chien-guide retraité. (Léa).

Une chienne peut avoir jusqu’à neuf chiots dans une même portée ! (Ismaïl) J’ai bien aimé que les petits chiots aient une « Â maternité  » pour eux (Titouan). Les bébés chiots sont adorables. Leur maman à l’air méfiante : elle les protège et surveille les inconnus. (Manon) On ne pouvait pas caresser les chiots car ils n’étaient pas vaccinés (Clyde). Les chiots ont tous un collier différent pour les reconnaître (Andréa).

A deux mois, les futurs chiens-guides sont envoyés dans des familles d’accueil pour qu’elles les emmènent partout et qu’ils s’habituent à la ville. (Johan)
Vers un an, pour les chiens, c’est presque comme pour nous, ils vont à l’école (Alyia)
Il faut beaucoup de temps pour éduquer un chien et qu’il devienne un bon chien-guide, mais j’ai ressenti que les chiens aiment bien le travail qu’ils font. Chaque éducateur s’occupe de trois chiens en même temps. (Pauline) J’ai vu des chiens de plusieurs races qui obéissaient bien à leur maître. (Amadou). Les chiens sont bien traités. Ils travaillent mais ont aussi des récréations pour se reposer (Fadéla).
Tous les chiens ne deviendront pas chiens-guides, certains iront (par exemple) tenir compagnie à des personnes âgées dans une maison de retraite. Il paraît que grâce au chien, les mains se tendent et les langues se délient (Angelina)
J’ai appris que les chiens pouvaient être chiens-guides pendant 11 ans. (Marius)
J’ai bien aimé le moment où nous avons, par groupes de quatre, caressé les chiens-guides (Toni)

Il y a des boxes de nuit et des boxes de jour pour les chiens. Dans le box des petits chiots, il y avait plein d’objets colorés et même des jouets et des parapluies. (Julie)
Il y avait un parcours d’entraînement pour que les chiens s’habituent aux obstacles. J’ai ressenti de l’admiration pour le travail des éducateurs. (Alec) C’était drôle de voir les chiens au milieu d’objets de la vie de tous les jours comme, par exemple, un panneau de chantier (Silvia)
J’ai été très touchée par le tableau où étaient écrits les noms des chiens-guides décédés (Alyia).

A la fin de la visite, Perrine (une camarade mal-voyante de la Clis de l’école Lurçat) a demandé à ses camarades qui voudrait un chien-guide... Ils ont tous répondu « Â MOI  » ! (Angelina) Les enfants déficients visuels peuvent eux aussi avoir un chien-guide. Mais il faut que leurs parents surveillent le chien (Boulaye).

J’aimerais faire comprendre aux autres que un chien-guide, tout le monde ne peut pas en avoir... alors il faut se mobiliser ! (Lucas)
Quand nous avons acheté des souvenirs, nous avons fait une action solidaire car l’argent que nous avons donné permet d’éduquer les chiens. On croit qu’un chien c’est gratuit mais ça demande beaucoup d’argent. (Silvia)
J’ai beaucoup aimé cette sortie... elle m’a même donné l’idée d’être éducatrice de chiens-guides quand je serai plus grande ! (Yasmine)